Le combat est engagé entre le narrateur et un « Vieux » qui l’invite à raconter son histoire afin de devenir pleinement lui-même. Ce Vieux est un être incertain – sans doute un psychanalyste, à moins qu’il ne soit éditeur, puisqu’il ne cesse de prodiguer des conseils sur l’art du conte qu’on trouve dans les romans. Le narrateur lui débite mille et une histoires, il les bidonne un peu car il ne veut pas s’enfermer dans une autofiction censée le définir à jamais, il tient à sa liberté. Le Vieux insiste… Qui sortira vainqueur de ce duel ?

 Mathias Lair vit à Paris. Il est psychanalyste, psychosociologue. Et l’auteur d’une vingtaine de romans, nouvelles, poèmes, pièces de théâtre. Ses dernières publications : à celle pour qui la lutte (Atelier du Grand Tétras, oct. 2020) ; Du Viêt Nam que reste-t-y (éd. Petra, oct. 2020) ; L’amour hors sol (éd. Serge Safran) ; écrire avec Thelonious (Atelier du Grand Tétras) ; Aïeux de misère (éd. Henry).

Chez Sans Escale, il a publié Reste la forêt en 2019.